Une reconnaissance internationaleFrançaise, parisienne, anglophone,elle a 37 ans quand elle découvre les Etats-Unis. Figurative, post-impressionniste, elle peint au couteau. Son succès aux Etats-Unis est immédiat. |
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En 1963, la carrière de Théobald prend une nouvelle ampleur. Après Munich et Francfort, elle expose à Paris vingt-quatre toiles montrant les Etats-Unis et la Grèce, puis est invitée par le De Young Museum de San Francisco à présenter quarante paysages, orchestres et rues de Paris. Ces toiles sont ensuite exposées au Musée d'art moderne de Miami.
L'année suivante, Renée Théobald expose pour la première fois à New York. La presse est au rendez-vous. C'est le début d'une carrière américaine qui durera plus de quarante ans entre New York, Washington, Palm Beach, Beverly Hills, San Francisco, Dallas et Houston. Elle s'y rend tous les ans, y développe de nombreuses amitiés, apprécie le tonus des Américains, leur optimisme, leur pragmatisme et leur capacité à voir grand. Elle reste aussi, pour toujours, fidèle au souvenir de ceux qui, dans sa jeunesse, sont venus libérer Paris. Pendant les années 70 et 80, parallèlement à ses One man shows réguliers aux Etats-Unis, elle expose en Finlande à Helsinki puis en Suède à Stockholm avant le Japon où son travail est montré à Tokyo. Ainsi, résolument figurative, à une époque marquée en France par la révolution de l'art abstrait qui domine l'actualité des musées et nourrit la plume des critiques, Théobald poursuit son chemin, fidèle à l'Ecole de Paris. La France glorifie les nouveaux modernes qui choisissent l'expression abstraite. Théobald conserve son propre langage et sa peinture traverse alors les frontières. En 1977, Renée Théobald se remarie et continue de vivre à Paris. |